Waisea Nayacalevu dévoile son parcours complètement dingue qui l’a mené jusqu’à Paris puis à Toulon !

Waisea Nayacalevu dévoile son parcours complètement dingue qui l’a mené jusqu’à Paris puis à Toulon !

7 août 2022 - 12:49

1 Commentaire

Le nouveau trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Waisea Nayacalevu s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour raconter son incroyable parcours qui l’a amené jusqu’au Stade-Français Paris puis désormais à Toulon.

Dans un premier temps, il explique avoir toujours rêvé de rugby, dès son plus jeune âge. Extrait:

« Je ne rêvais que de rugby. Aux Fidji tout le monde aime ce sport. Si un jour vous venez, vous observerez que tous les enfants jouent. Dans la rue, sur la route, dans les champs… Et tous les jeunes, quand ils grandissent, espèrent devenir pro.

Celui qui a introduit le rugby aux Fidji avait vu juste (rires). Moi, j’ai toujours joué au rugby. Quand j’étais enfant, il nous suffisait de trouver une bouteille d’eau en plastique vide pour faire un match dans la rue. J’ai grandi avec le rugby… »

C’est à l’école primaire qu’il a commencé à être surclassé et imaginer ainsi une éventuelle carrière professionnelle. Extrait:

« A l’école primaire j’ai commencé à être surclassé. ça m’avait surpris et je me suis dit: « OK, peut-être qu’un jour… » C’est un sentiment que j’ai développé au plus profond de moi. J’essayais de me convaincre que je pouvais y arriver. J’aimais tellement ce sport que je passais mon temps à jouer et à regarder des matchs. C’est comme ça que je comprenais la façon de jouer, de courir. Et sur le terrain, j’essayais de reproduire et d’anticiper chaque coup. J’ai progressé grâce aux autres. »

A l’issue de ses études, il est repéré par un club Australien puis a intégré l’effectif élargi de la franchise Australienne des Rebels. Extrait:

« J’ai arrêté mes études à 18 ans. Je commençais à me démarquer au rugby et on m’a permis de rejoindre une équipe de rugby à VII, l’Uprising Rugby Club, qui partait faire un tour du monde. Un club australien m’a appelé pour la saison suivante. J’ai terminé meilleur marqueur de la saison, et j’ai intégré l’effectif élargi des Melbourne Rebels. Sauf que j’ai dû rentrer aux Fidji pour faire mon visa avant de retrouver l’Australie. Mais là, j’ai été sélectionné pour l’équipe nationale à VII, et je suis parti en tournée pendant un an… La dernière étape se déroulait en Angleterre, et là, le Stade français m’a appelé. En théorie, j’étais censé retourner à Melbourne, mais comme la sélection m’a appelé, je n’ai jamais fait mon visa (rires). Et un an après, je rejoignais la France. »

Il concède que sa première semaine en France a été extrêmement délicate. Il souhaitait rentrer chez lui mais a tenu bon. Extrait:

« Je n’avais aucune idée de ce qu’était la France à cette époque… Je ne la situais même pas sur une carte. Tout ce que je savais, c’est que de nombreux Fidjiens avaient joué là-bas. J’aime les challenges. Je me suis posé et je me suis dit que c’était une opportunité rare… Sauf que la première semaine, je n’ai fait que pleurer. J’étais seul chez moi, ça n’a vraiment pas été simple… Et il a fallu vite changer cela. Je me disais: « tu peux le faire, voici tes objectifs… » Puis heureusement, grâce à Skype, on s’appelait tous les jours avec ma famille. Je voulais rentrer, mais j’ai résisté et trouvé ma source de motivation. »

Lorsque le journaliste lui demande s’il souhaite obtenir le passeport Français, il répond par la négative. Extrait:

« Non, car je veux être 100% Fidjien. C’est mon identité, mes racines. Je veux garder cela, même si je suis ici depuis longtemps. »

Pour conclure, Waisea Nayacalevu explique qu’il n’aurait jamais imaginé devenir un si grand joueur de rugby. Extrait:

« Comment aurais-je pu imaginer, quand j’avais 10 ans, que le rugby me mènerait à réaliser une interview avec vous, aujourd’hui (rires)? La clé, c’est de rêver grand, de visualiser nos objectifs et de méditer. Dès lors, tout peut nous arriver. Les seules barrières à respecter, ce sont les lois. Pour le reste, vois loin et tu y arriveras. Dans le sport, mais également dans la vie. Si tu veux, tu peux. »

Publicité

1 Commentaire

  1. Publicité

  2. Captain swing 7 août 2022 at 12h- Répondre

    Fidjien et mayolien, cela pétàRade ^^

    J'aime 7
    J'aime pas 1
  3. Publicité